Textes issus de mes Urbex

  • S’asseoir deux minutes

    Tu entre dans la vie des disparus,
    Tu prend en photo leur intimité.
    Tu regarde les vestiges d’une vie passée
    Et tu pense à ta vie future.
    Alors il est bon de s’arrête et de regarder
    Le passé, le présent et le futur.

    © Nicolas D’ANDREA – 08/2020

  • Mon gardien
    Gendarmerie – Novembre 2019

    Je t’ai rencontré au détour d’un couloir sombre et lugubre,
    Passé la surprise où tu as fait de mon cœur un cheval lancé au galop.
    Je me suis figé une fraction de seconde, dans cette pièce insalubre,
    Juste là, toi et moi, face a face, il n’y avait pas de mélo.

    Longtemps je t’ai regardé, dans tes yeux sombres mais envoûtants
    J’ai cru y rester. Tu m’appeler. Comme une envie de te rejoindre.
    Mais la peur que m’inspirer ton visage, ce regard persistant
    Incitaient mon cerveau à mettre de l’ordre dans ce désordre .

    Il y avait toi, moi et le clac du déclencheur de mon appareil
    J’ai appuyé, seul le couloir a répondu de son écho par un clac répété
    Qui est venu briser le silence monacal de ton sommeil.
    Et c’est le flash de cette photo qui m’a sorti de ce rêve avorté.

    Depuis ce dimanche après midi, tu ne sors pas de ma tête
    Que ce soit le jour ou la nuit, tu me hante, tu me suis.
    Mais qui es-tu ? Pourquoi es_tu la ? je me dois de mener l’enquête
    Mais une chose est sure, même certaine, je suis conquis.

    Sache que tu ne m’empêche pas dormir, tu anime mes nuits.
    Du couché, au sommeil, dans mes rêves ou dans mes cauchemars,
    Ton sourire, est la, omniprésent, ou que je sois tu me suis.
    En fait, je suis avec le héro, malgré lui, de mes nuits de polar.

    © Nicolas D’ANDREA – 12/11/19

  • Bleu est ma couleur
    Ancienne gendarmerie Novembre 2020

    Un bâtiment vide,
    Un couloir délabré,
    Au bout juste une porte.
    Reflet de mon inconscient
    Juste Noir et blanc.
    Cette porte je l’ai trouvé
    Caché au fond de mon esprit
    Toute éclairé de bleu.
    Je l’ai longtemps vue
    Sans m’en approcher
    De peur de sombrer.
    Un matin, pris au dépourvu,
    Je l’ai poussé, doucement,
    Et j’ai vue ce que je ne devais pas voir.
    Un combat intérieur. Mon combat intérieur
    Qui vas gagner ? Le Bien ou le Bien ?

    © Nicolas D’ANDREA