Je t’ai rencontré au détour d’un couloir sombre et lugubre,
Passé la surprise où tu as fait de mon cœur un cheval lancé au galop.
Je me suis figé une fraction de seconde, dans cette pièce insalubre,
Juste là, toi et moi, face a face, il n’y avait pas de mélo.
Longtemps je t’ai regardé, dans tes yeux sombres mais envoûtants
J’ai cru y rester. Tu m’appeler. Comme une envie de te rejoindre.
Mais la peur que m’inspirer ton visage, ce regard persistant
Incitaient mon cerveau à mettre de l’ordre dans ce désordre .
Il y avait toi, moi et le clac du déclencheur de mon appareil
J’ai appuyé, seul le couloir a répondu de son écho par un clac répété
Qui est venu briser le silence monacal de ton sommeil.
Et c’est le flash de cette photo qui m’a sorti de ce rêve avorté.
Depuis ce dimanche après midi, tu ne sors pas de ma tête
Que ce soit le jour ou la nuit, tu me hante, tu me suis.
Mais qui es-tu ? Pourquoi es_tu la ? je me dois de mener l’enquête
Mais une chose est sure, même certaine, je suis conquis.
Sache que tu ne m’empêche pas dormir, tu anime mes nuits.
Du couché, au sommeil, dans mes rêves ou dans mes cauchemars,
Ton sourire, est la, omniprésent, ou que je sois tu me suis.
En fait, je suis avec le héro, malgré lui, de mes nuits de polar.
© Nicolas D’ANDREA – 12/11/19